Endroits à visiter au Tamil Nadu

Auroville
Le yoga intégral de Sri Aurobindo est la base spirituelle d’Auroville, une cité internationale en construction, fondée en 1968. Environ 2400 membres appartenant à plus de 45 nationalités y vivent. L’objectif de la communauté est la réalisation de l’unité humaine à travers un processus d’effort collectif de la construction de la ville. Le centre spirituel d’Auroville est le Matrimandir, un bâtiment sphérique avec une salle de méditation extraordinaire. Le centre d’information offre des expositions et des vidéos explicatives, fournissant aux visiteurs un aperçu complet de l’idéal et des activités d’Auroville. Sur demande, un laissez-passer est délivré, pour visiter la « terrasse panoramique » dans le jardin du Matrimandir.

Chennai (Madras)
city life (1 of 1)Située sur la côte est, la tentaculaire capitale du Tamil Nadu est, grâce à son aéroport et à son excellent réseau ferroviaire, le point d’arrivée et de départ idéal pour des circuits ou des excursions en Inde du sud. Dans le quartier d’Egmore, le musée du gouvernement, fondé en 1857, possède une belle collection d’objets qui offre un aperçu intéressant sur l’histoire culturelle du pays. Le fort Saint-George, construit en 1644, fut le premier fort construit par les britanniques et était une base importante de la Compagnie anglaise des Indes orientales, et est maintenant le siège du gouvernement du Tamil Nadu. Située à proximité de l’aéroport, la colline Saint Thomas est un lieu célèbre de pèlerinage pour les chrétiens, qui retrace l’histoire de la première mission de l’apôtre Thomas. Au sommet de la montagne se dresse la basilique, construite en 1523, dont l’autel marque l’endroit où selon la tradition, Thomas serait mort en martyre, en l’an 72 après JC. Dans le quartier d’Adiyar, vous trouverez le siège mondial de la Société Théosophique et la célèbre école de danse et de musique Kalakshetra. Sa plage Marina, de plusieurs kilomètres de long, est aussi un lieu très fréquenté pour des promenades le soir.

Chidambaram
Le temple de Chidambaram dédié à Nataraja, l’un des lieux de cultes le plus important du sud de l’Inde, est entouré de quatre tours impressionnantes. De nombreuses cérémonies célébrées dans une atmosphère traditionnelle, donnent un aperçu fascinant des rituels hindous. Shiva est adoré ici sous la forme de Nataraja, le Shiva dansant, qui exprime à travers sa danse cosmique les cinq forces suivantes : la création, la préservation, la destruction, l’illusion et la grâce. La construction du temple, de 600m x 495m, a débuté au Xe siècle, lors de la dynastie Chola. Sa forme rectangulaire et sa structure strictement géométrique sont vraiment caractéristiques du style dravidien Ses Gopurams, (les tours d’entrée au temple) de plus de 40 m de haut, forment l’accès à la cours qui contient le sanctuaire central, le bassin d’ablutions et plusieurs sanctuaires secondaires. Une frise sur les portes est et ouest, représente les 108 postures de base de la danse indienne du Sud, le Bharatanatyam.

Darasuram
Construit dans la période tardive de la dynastie Chola, au milieu du XIIe siècle, le temple d’Airavatesvara à Darasuram est considéré comme un joyau de l’architecture dravidienne. Situé dans un domaine bien entretenu, il a été soigneusement restauré ces dernières années. Suite à sa nomination de site du patrimoine mondial de l’UNESCO, en 2004, il est aujourd’hui recensé comme l’un des monuments les plus importants de l’architecture Chola. L’escalier d’entrée au sud, a la forme d’un chariot et amène à une colonnade ouverte, qui se transforme en un grand hall avec des piliers et des plafonds décorés. Les nombreuses sculptures dans les niches, les riches décorations des colonnes et des frises sont remarquables.

Gangaikondacholapuram
Le nom de Gangaikondacholapuram signifie « la ville du souverain qui possède l’eau du Gange ». Après la victoire d’une campagne militaire, l’empereur Chola Rajendra I y établit sa nouvelle capitale, au XIe siècle, et fit ériger en son centre, un temple élégant et spacieux, composé d’une structure (Vimana) de 60 mètres de haut, au-dessus du sanctuaire principal. Après sa mort, la ville tomba dans l’oubli, et le mur d’enceinte et la tour d’entrée du temple ont été utilisés comme carrière. Aujourd’hui, seul le principal sanctuaire existe encore avec son Vimana légèrement concave, au milieu d’un complexe bien entretenu. L’élégance de ses sculptures est un témoignage unique de l’art de la période Chola et un large éventail de divinités hindoues y sont présentées. Le temple est aussi un site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, depuis 2004.

Gingee
Près de la petite ville de Gingee, entourée de trois grandes collines, se dresse une ancienne forteresse dans un paysage rocheux pittoresque. Un mur de fortification long de 5 km entoure une zone de 7 km² comprenant d’anciens édifices de différentes époques. La construction de la forteresse a commencé au XIIIe siècle sous la dynastie Chola. Plus tard, le fort changea de mains plusieurs fois et fut sous la domination des dynasties Vijayanagara, Nayak, Bijapur, Marathas et Moghols. A l’intérieur du fort, on peut visiter des greniers, des casernes, des salles d’entraînement, des écuries, des temples et les ruines d’un ancien palais. Le Kalyana Mahal, avec sa tour octogonale, construit vers 1550 dans un style indo-sarrasin, vaut le détour. L’ascension vers la citadelle de la colline Rajagiri est particulièrement gratifiante en raison du point de vue magnifique.

Kanchipuram
Selon la tradition hindoue, Kanchipuram fait partie d’une des sept villes de pèlerinage les plus sacrées d’Inde, qui vénère à la fois Shiva et Vishnou. L’histoire culturelle de ce lieu est remarquable, car il existait déjà à l’époque préchrétienne, mais sa notoriété fut à son apogée au IVe siècle, sous la dynastie Pallava, qui en fit sa capitale. Avec ses trois temples construits durant trois époques culturelles différentes (Pallava, Chola et Vijayanagar), cette séduisante petite ville vaut vraiment le détour. Le plus ancien de ces temples est celui de Kailasanatha, un temple dédié à Shiva, construit vers la fin du VIIe siècle et qui est considéré comme l’un des plus beaux exemples du début du style dravidien. Le temple de Vaikuntha-Perumal datant du VIIIe siècle, dédié à Vishnou, est un exemple de l’architecture sophistiquée de la période Pallava. Ekambareshvara, construit en 1509 par la dynastie Vijayanagara autour d’un manguier sacré, est le plus grand temple avec un sanctuaire dédié à Shiva comprenant cinq cours. Kanchipuram est également célèbre pour sa longue tradition de production de tissus en soie très fine.

Kanyakumari
kanyakumariKanyakumari est située au Cap Comorin, à la pointe du sud de l’Inde. Trois océans s’y rencontrent : le golfe du Bengale, l’océan Indien et la mer d’Arabie. Le lever du soleil sur la mer est spectaculaire au moment de la pleine lune, car c’est une expérience particulière de voir le soleil et la lune en même temps se refléter sur l’eau. L’intérêt culturel principal de Kanyakumari est le temple de la déesse Kumari Amman, qui donna son nom à la ville. Cependant, la zone intérieure du sanctuaire n’est accessible qu’aux hindous. A 300 m au nord-ouest, le temple Gandhi Mandapam est une imitation moderne des temples d’Orissa. Le Mémorial de Vivekananda se dresse sur l’îlot rocheux qui abrite une statue du célèbre réformateur et saint, et peut être visité en bateau. En 2000, une statue de 40 m de haut, du poète tamoul Thiruvalluvar a été érigée sur l’autre rocher.

Karaikudi
Les environs de Karaikudi sont la patrie des Nattukottai Chettiars, une caste de marchands, d’importance historique. Cette communauté Chettiar, de riches banquiers, dominait le commerce d’outre-mer avec la Birmanie, Ceylan, Java, Sumatra, Singapour et le Vietnam, avant la période coloniale. Ils établirent des succursales dans toute l’Asie du XIXe au XXe siècle. Autour et dans Karaikudi se dressent leurs luxueuses grandes demeures familiales, dont la splendeur montre la richesse de leurs propriétaires. Pour leur construction, des matériaux précieux comme le teck de Birmanie, le marbre d’Italie, et le verre de Belgique ont été utilisés. Ces demeures majestueuses sont caractérisées par leurs portails richement décorés, leurs impressionnantes salles de réception, ainsi que pour leurs patios intérieurs autour desquels sont regroupées les pièces des différents membres de la famille. De nombreux bâtiments sont malheureusement abandonnés, car leurs propriétaires vivent dans les villes presque toute l’année. Certaines sont ouvertes au public, ce qui permet de se faire une idée sur la culture fascinante et l’architecture des Chettiars. Une particularité de la région est la cuisine épicée de Chettinad, qui est un métissage d’ingrédients typiques de la cuisine tamoule, européenne et du sud-est asiatique.

Kodaikanal
Située à plus de 2100 mètres d’altitude, dans les collines de Palani, Kodaikanal est une des stations de montagne du sud de l’Inde, développée comme station d’été par les Britanniques à l’époque coloniale en raison de son climat tempéré. Son lac artificiel peut être contourné à pieds, et vous pourrez y faire de la barque ou du pédalo. Le parc Bryant est situé sur une colline, au bord du lac. Il est connu pour ses jardins de fleurs magnifiques et l’agencement du parc. La campagne environnante offre aux amoureux de la nature des destinations agréables pour les promenades et les excursions. Le chemin de Coaker’s Walk dévoile, par beau temps, une vue imprenable sur les plaines. Les autres excursions aux panoramas magnifiques sont : le temple de Kurinji Andavar, Green Valley View, Pillar Rocks, haut de 122 m et les cascades de Bear Shola et Silver Cascade.

Kumbakonam
Selon la légende, la ville Kumbakonam fondée au IXe siècle, sous la dynastie Chola s’est développée autour d’un lingam, objet de culte du dieu Shiva, qui aurait été confectionné par le dieu lui-même, à partir d’un pot de nectar brisé (Kumbha). La ville possède plusieurs grands temples, qui datent du XIIe et XIIIe siècle, dédiés aux dieux Shiva et Vishnou. Au centre de la ville se trouve l’immense bassin de Mahamakhan, qui selon la croyance se remplirait des eaux sacrées du Gange, tous les 12 ans. Les temples principaux parmi les nombreux sanctuaires sont : Kumbareshwara, Sarangapati et Nageshwara Swami.

Madurai
Selon la mythologie, Shiva à Madurai épousa sa consort Parvati, sous la forme de la belle princesse Meenakshi de Pandya. Le temple de Meenakshi fut construit au XVIe siècle, pendant l’ère Nayak, et représente une période tardive de l’architecture dravidienne. Au nord, vous trouverez le temple Sundareswarar, dédié à Shiva, sous la forme de Sundareswar, le beau seigneur. Les deux temples forment un complexe impressionnant qui attire les visiteurs dans un monde mystique, créé par leurs tours aux décorations lumineuses et colorées, leurs sombres colonnades, les processions traditionnelles, les sanctuaires secondaires illuminés et l’abondance de motifs mythologiques. Le musée du temple est également intéressant, avec son marché d’objets dévotionnels, installé dans deux grandes salles du temple, où de nombreux pèlerins viennent acheter leurs souvenirs. Le palais Thirumalai Nayak, construit au XVIIe siècle dans un style indo-sarrasin et le musée du Mémorial de Gandhi, valent également le déplacement.

Mahabalipuram
A Mahabalipuram (aussi appelée Mamallapuram), on peut combiner les plaisirs de la plage aux intérêts culturels. Situé sur la côte du Coromandel, le site est considéré comme le berceau de la culture de l’Inde du Sud et est un véritable chef-d’œuvre archéologique de la période Pallava (du VIe au VIIIe siècle). En 1985, ses monuments ont été classés comme site du patrimoine mondial par l’UNESCO. Les sites les plus intéressants sont le temple monolithique et le temple dans une grotte où vous pourrez admirer de magnifiques images de dieux. C’était le premier temple construit en blocs de pierre dans la région. De grands reliefs en granit racontent les légendes connues de la mythologie hindoue. Les monuments monolithiques des « cinq Rathas » ont servi de modèles architecturaux, sur lesquels se fonda et se développa la construction des temples dravidiens. Un énorme rocher, qui est situé sur une arête rocheuse escarpée, est connu sous le nom de « Krishna’s Butterball » et un lieu de photos très populaire. Mahabalipuram est également un centre pour la sculpture traditionnelle. Les statues des dieux indiens en granit, marbre et pierre ollaire sont fabriquées à la main dans de petites entreprises familiales.

La réserve naturelle de Mudumalai
elephant washing (1 of 1)La réserve naturelle de Mudumalai est située sur les contreforts nord des montagnes des Nilgiris et a une superficie totale de 320 km². Elle est bordée à l’ouest et au nord par les sanctuaires de la vie sauvage de Bandipur (Karnataka) et Wayanad (Kerala) et est couverte en grande partie de forêts tropicales sèches, dont de nombreux de feuillus. La faune est riche en espèces sauvages : cerfs Sambar, gazelles tachetées, antilopes cervicapres, buffles sauvages, éléphants, singes, sangliers, écureuils géants et parfois même des léopards et des tigres. La rivière Moyar est aussi un habitat pour les loutres et les crocodiles. Le seigneur de la jungle est sans aucun doute l’éléphant sauvage qui apparaît en troupeaux. Les bêtes de labour, pour la gestion de la forêt et la production de bois, sont logées dans un camp d’éléphants. Pendant un safari en jeep, de plusieurs heures, on peut apercevoir, avec un peu de chance, des animaux sauvages dans leur habitat naturel. Il y a aussi la possibilité d’aller se promener avec un guide expérimenté aux alentours de la réserve.

Ootacamund (Ooty – Udhagamandalam)
La station de montagne Ootacamund (ou Ooty, également connu sous le nom d’Udhagamandalam) est située à 2300 m d’altitude, dans les montagnes des Nilgiris. L’endroit fut créé par les colons britanniques au XIXe siècle et développé en station touristique d’été, très connue en Inde du sud. Bien que le développement irresponsable de ces dernières années ait presque effacé les nombreux vestiges de l’époque coloniale britannique, les voyageurs aujourd’hui apprécient particulièrement la fraîcheur du climat d’Ooty, le vert des collines environnantes et l’air pur de la montagne. Le principal attrait d’Ooty est son jardin botanique, aménagé en 1847 par les jardiniers des Kew Gardens de Londres. Il s’étend sur 20 hectares avec ses pelouses immaculées, ses arbres bien entretenus et ses étangs et parterres de fleurs comprennent plus d’un millier d’espèces différentes de fleurs et d’arbustes. Doddabetta, le sommet culminant des Nilgiris, à 2638 m d’altitude, est une excursion d’une journée très populaire. Une autre curiosité est le petit train du ‘Nilgiri Blue Mountain Railway’, sur une voie ferrée très étroite qui part de Mettupalayam, dans les plaines, pour rejoindre Ooty, via Hillgrove et Conoor. Les premiers habitants des montagnes aux alentours d’Ooty sont de l’ethnie des Toda, une tribu qui possède sa propre culture et sa propre langue.

Palani
Dans l’hindouisme, Murugan (aussi appelé Subramanyan ou Kartikeyan) est l’un des fils de Shiva et de sa consort Parvati, vénéré d’une ardente dévotion en Inde du Sud. Situé au sommet d’une colline, le temple de Dhandayudhapani, à Palani, est le plus célèbre sanctuaire dédié à Murugan, au Tamil Nadu. Chaque année, avec plus de 7 millions de pèlerins, ce sanctuaire couronné d’un dôme doré, est le lieu de culte le plus visité de la région. L’ascension se fait par une imposante volée de marches. De nombreux pèlerins dansent en montant le chemin qui mène au sanctuaire. A mi-chemin, on trouve également un chemin sans marche qui était utilisé par les éléphants. Le meilleur moment est lors de la procession nocturne où la divinité est portée, en grande pompe, autour du temple. L’ambiance y est joyeuse et on la retrouve aussi dans la ville de Palani.

Pondichéry (Puducherry)
Pondichéry (Puducherry) est une ville avec une atmosphère agréable et paisible, qui est située dans l’état du même nom, qui était sous domination française pendant près de trois siècles. En 1954, Pondichéry, ainsi que les autres enclaves françaises, fut retournée au gouvernement indien, et en 2006, fut rebaptisée de son nom indien Puducherry. La ville est une attraction touristique populaire en raison de son style français et de son emplacement sur le golfe du Bengale. Le mode de vie à la française a laissé son empreinte, surtout dans l’ancien quartier colonial près de la côte. D’un point de vue architectural, la combinaison des influences françaises avec la conception traditionnelle de l’Inde est intéressante. Une balade nocturne sur le front de mer donne l’occasion de visiter le Mémorial de Gandhi, qui est un emblème de la ville. Pondichéry est également la ville d’accueil de l’ashram de Sri Aurobindo. Le combattant de l’indépendance, né en 1872 à Calcutta, yogi et philosophe, est l’un des grands maîtres spirituels du XXème siècle. La doctrine qu’il développa est connue sous le nom de « yoga intégral ».

Srirangam
tnpv2-20Située sur une île de la rivière Cauvery, la ville de Srirangam et son temple Sri Ranganathaswamy, est un centre important dédié au dieu Vishnou, en Inde du sud. Avec ses 7 cours intérieures et ses 21 tours d’entrée, c’est l’un des temples les plus importants d’Inde. Les trois cours extérieures forment un quartier où les brahmanes sont logés et où vous trouverez plusieurs échoppes où l’on vend toutes sortes d’objets de culte et des souvenirs pour les pèlerins. Le temple actuel, situé entre les quatre murs intérieurs, est dédié à la divinité Ranganatha, une représentation de Vishnou, le protecteur du monde. De nombreux saints, poètes et philosophes ont vécu à Srirangam. Au XIIe siècle, le célèbre philosophe Ramanuja, le fondateur de la doctrine Vishishtadvaita, a habité dans cette ville. Plusieurs dynasties d’Inde du sud ont contribué à la construction de ce temple. La terrasse panoramique et la salle des chevaux construites par la dynastie Vijayanagar, valent le détour.

Suchindran
Situé à 12 km au nord-ouest de Kanyakumari, le temple Stanunathaswami a été construit sur une période d’au minimum 600 ans. Les parties les plus anciennes datent du IXe et Xe siècle, tandis que les parties les plus récentes datent du XVe siècle. L’imposante, gopuram pyramidale (entrée de la tour) du temple a été construite au XVIe siècle. Le sanctuaire principal est dédié aux trois divinités hindoues principales, soit Brahma, Vishnou et Shiva. On peut y visiter une salle où des piliers « musicaux » carillonnent, lorsqu’ils sont touchés, et une statue d’Hanuman de 3 mètres de haut. Chaque vendredi, une cérémonie (puja) a lieu avec des prières et de la musique lors d’une procession au coucher du soleil.

Swamimalai
La petite ville de Swamimalai est un centre traditionnel de moulage en bronze. Les statues des dieux en bronze et autres métaux sont encore fabriquées à la main, par des petites entreprises familiales artisanales. Les moules traditionnels ont été fabriqués il y a près de 1000 ans, pendant la période Chola, et sont toujours considérés comme une parfaite image des divinités représentées. Le défi de l’artiste est de fabriquer une reproduction parfaite exprimant la forme matérielle et les caractéristiques divines. Les maîtres de ce métier traditionnel invitent les visiteurs dans leurs ateliers pour leur montrer cet art ancien qui nécessite la préparation d’un moule en cire avant la production de chaque sculpture.

Thanjavur
Construit en un temps record de 6 ans, par le souverain Chola Rajaraja I, au début du XIe siècle, le temple de Brihadeeswarar est considéré comme un chef-d’œuvre de l’architecture dravidienne. Ce temple à la conception simple et équilibrée, est un site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, depuis 1987. Une fois passé les deux tours à l’entrée, gardées par de robustes dwarapalakas (gardes), le visiteur rentre dans une cour spacieuse ayant en son centre un sanctuaire majestueux. Le bâtiment de 16 étages au-dessus de la pièce principale est couronné par un dôme en pierre monolithique, de 80 tonnes. Dans la cour devant le sanctuaire principal, se dresse le Nandi Mandapam, un péristyle avec une grande statue du Nandi (le taureau de Shiva). Des sanctuaires secondaires sont dédiés à la consort de Shiva, Parvati et leurs fils Ganesh et Subramanyan (Kartikeya). Au coucher du soleil, le temple, construit en grès, émet une lumière rougeâtre. Une Galerie d’art est installée dans le palais Nayak, où une impressionnante collection de sculptures anciennes en bronze et en pierre de la période Chola, peut être admirée.

Tirukalikundram
thirukalikundramPour arriver au sommet de la colline, au temple de Shiva construit au VIIe siècle, on doit gravir environ 500 marches en granit. Des prêtres de ce temple nourrissent régulièrement des oiseaux de proie à midi. Selon la mythologie hindoue, les oiseaux font halte au cours de leur voyage entre Vârânasî et Rameshvaram sur un rocher en face du temple pour y manger. Cette coutume dure depuis 500 ans, mais les oiseaux ne sont pas au rendez-vous tous les jours. L’ascension est plutôt conseillée en fin de journée, à cause de la chaleur. La magnifique terrasse du temple est un endroit idéal pour admirer un beau coucher de soleil typique du sud de l’Inde.

Tiruchirapalli (Trichy)
Le principal attrait historique et touristique de la ville de Tiruchirapalli, appelée couramment Trichy est son Rock Fort situé sur une colline de 83 mètres de hauteur. C’était autrefois une place-forte militaire très convoitée par les premières dynasties de l’Inde du Sud. Environ 450 marches mènent au sommet de la colline – forteresse, sur laquelle deux temples hindous sont situés. Les non-hindous ne sont toutefois pas autorisés à y entrer. Cependant l’ascension vaut la peine, surtout au coucher du soleil, pour sa superbe vue sur la rivière Cauvery et la campagne environnante.

Tiruvannamalai
La ville de pèlerinage de Tiruvannamalai est située aux pieds de la montagne sacrée Arunachala, qui est considérée comme une manifestation du Dieu Shiva. Sri Ramana Maharshi qui vivait sur l’Arunachala, est l’un des maîtres les plus célèbres de l’Advaita Vedanta du XXe siècle. Une visite de l’ashram de Sri Ramana Maharshi est fortement recommandée. De là, part un sentier menant à la montagne sainte, où se trouvent les deux ermitages où séjourna le maître durant de nombreuses années, et qui sont ouverts aux visiteurs pendant la journée pour la méditation. De la montagne, vous pourrez profiter d’une vue magnifique sur le temple Arunachaleshvara, où Shiva sous la forme de l’élément feu est adoré. Le temple divisé en trois cours est l’un des plus populaires du Tamil Nadu. La construction du temple a commencé au XIe siècle et les parties les plus anciennes sont typiques de l’architecture Chola, les parties les plus récentes datent du XVIIe siècle. La couleur blanche des tours du temple symbolise la pureté. A chaque pleine lune, Tiruvannamalai est un lieu de pèlerinage célèbre qui attire plusieurs milliers d’Hindous, qui viennent marcher autour de la montagne sacrée. Selon la tradition, Shiva est apparu sur la montagne, sous la forme d’une colonne de lumière. À la pleine lune du mois tamoul Karthikai (novembre-décembre), un immense feu est allumé au sommet de la montagne en souvenir de l’apparition de la colonne de lumière.

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